ETAT DES LIEUX / Il y a...

IL Y A…

Et il faut le savoir.

Il y a le collectionneur de patchs :
- parfois jeune, parfois moins jeune, en âge comme en temps de collection,
- parfois riche, parfois moins riche,
- parfois assidu, parfois dilettante,
- parfois disponible pour la collection, parfois moins,
- parfois érudit, parfois moins,
- parfois vibrant au son de l’histoire aéronautique, parfois à celui d’un moteur à piston, parfois à la seule contemplation d’un album bien rempli,
- parfois s’imaginant aux commandes d’un jet, chevalier du bel azur, s’évadant des piètres contraintes ancillaires,
- parfois ne collectionnant que l’air, la marine ou l’ALAT, que les tissus d’antan ou ceux d’aujourd’hui, qu’une ou deux unités, qu’un ou deux types d’aéronefs, que les seuls patchs réglementaires ou les seuls patchs humoristiques,
- parfois boulimique, collectionnant tout, même les patchs étrangers, c’est dire,
- parfois croyant détenir des Van Gogh, parfois plus réaliste,
- parfois, crime de lèse-majesté, collectionnant également autre chose que les patchs…
bref, vous l’aurez compris, il y a autant de variantes de collectionneurs, hommes et femmes, qu’il y d’individualités, et c’est très bien ainsi.

Il y a des patchs :
- souvent authentiques, premier tirage ou retirage, auprès ou non du même fabricant, avec variante ou non (la variante affecte une petite partie du patch, couleurs, taille, matière, tandis et surtout, que le graphisme et la forme restent similaires), l’authenticité reposant sur le fait que le patch émane de l’unité qu’il symbolise,
- plus rarement, émanant d’une association d’anciens, voire d’une autre retapant de vieilles trapannelles,
- copiés (de plus en plus) et qui doivent être dénoncés comme tels, la copie étant la reproduction plus ou moins conforme d’un patch ayant existé, faîte par un particulier dans un but pécuniaire,
- parfois faux, qui n’ont jamais existé dans l’unité concernée, et qu’il convient aussi de dénoncer, réalisé dans un but pécuniaire également,
- tirés en grand nombre et d’autres en petit nombre, parfois épuisés et retirés à l’identique, ou presque, par l’unité concernée,
- qui sont maculés de cambouis, fleurent bon le kérosène et d’autres qui n’ont jamais vu un aviateur,
bref, il y a de multiples catégories de patchs, et qu’on le veuille ou non, dans tous les domaines de collection, il y a depuis toujours des objets qui ne sentent pas bon, alors un conseil, singulièrement adressé aux plus jeunes (pas en âge mais en « collection »), documentez vous (Aérocollection est une bonne source), faites vous conseiller, ne sautez pas aveuglément sur tout, car tant qu’il y aura des collectionneurs il y aura des faussaires.

Il y a enfin, last but non least, les aviateurs à calot, à béret, à pompon, à képi, à casquette, et leurs machines, sans lesquels rien ne serait.

J’espère que ce billet qui se veut non polémique et montre notre diversité, celle des petits objets qui nous préoccupent aussi, aura l’heur de plaire.

Dans tous les cas, merci monsieur Ader, sans vous…

Quelle inspiration matinale DZ17

En tout cas c'est une belle synthèse pleine de sagesse, chacun y trouvera son compte .

J'aime ta poésie !



que chacun y trouve sagesse, respect et tradition
et que les jeunes générations de collectionneurs (je me sens vieux) et les autres s'imprègnent de ces sages paroles.

PAS MAL DU TOUT,
ET LEONARD !!! IL NE FAUT PAS L'OUBLIER

Bravo,belle synthèse,moi je dirai aussi et surtout, merci a ceux qui ,un jour, ont eu l'idée de peindre sur leur avion un signe distinctife,souvent humoristique qui a finit un jour par se retrouver sur un tissus

bonsoir

c'est tout à fait cela saint-ex, nos patchs et nos insignes métalliques trouvent bien souvent leur origine sur les premières peintures peintes sur l'entoilage des aéronefs militaires de 1914-1918

certaines de ces peintures "primitives" sont encore aujourd'hui le signe distinctif de beaucoup d'unité de l'armée de l'air

si nous connaissons quelques dessins peints pendant la grande guerre sur les hydros et les terrestres de l'aéronautique maritime qui n'était pas encore navale, aucun n'est actuellement d'actualité chez les "pingouins". Les plus anciennes marques de fuselage que l'on trouve sur les aéronefs, les insignes et les patchs de l'aéronautique navale française remontent aux années 1920-1930, ce qui n'est quand même pas si mal (je pense singulièrement aux flottilles 4F en 1922 pour la mouette et la tortue, 11 F en 1930 pour l'hippocampe, 12 F vers 1938 pour le canard...)

à ce propos, je ne peux m'empêcher de citer l'excellent ouvrage d'Yves Gouriten, publié par l'ARDHAN (se rendre sur le site pour le commander) : LES INSIGNES DES FORMATIONS DE L'AERONAUTIQUE NAVALE 1917-1996, 207 pages, broché, des centaines de photos montrant les marques de fuselage, des centaines de dessins en couleur retraçant leur évolution

http://pagesperso-orange.fr/ardhan/site/commandes.htm

cordialement

merci dz17 pour ce moment de pure vérité teinté de poésie, cela résume parfaitement notre hobby.

Un grand merci aussi à tous les membres de nos forces armées (toutes armes) à qui l'on doit ces petits articles que nos affectionnons tellement. Sans eux et quelquefois leur sacrifice, les personnes hors armées, comme moi ne pourrait satisfaire leur passion. Ces patchs véritables témoignages des traditions, témoignent d'une cohésion de l'unité et d'une activité essentielle pour notre pays et la démocratie.
Je ne fais pas que les patchs, mais me régale de ceux que j'ai le plaisir de posseder, anciens ou récents.....

Pour ma modeste part, j'essaye de vous proposer différents thêmes avec entre autre les insignes métal et vous narrer ou vous faire découvrir le passé extrèmement riche de nos forces aériennes et j'ai bien envie de continuer....

Tout est bon à présenter pour le plaisir de partager

Faîtes de doux rêves......

Voila un post bien sympa Ça réchauffe doucement l'ambiance .
Mais de bonne heure demain sur la route ...alors
Biz a tous....

Pas mal du tout et tres réaliste
a chacun de nous et à notre niveau a faire decouvrir aux autres, a partager,
sachez aussi que chaque patch a son histoire, récente ou ancienne, et que les traditions ont une origine qui leur est propre.

Bonjour,
Beau resumé.
Douzef

Très beau résumé de notre passion,
félicitations pour ces belles choses bien exprimées
tout est dit, chapeau l'ami !!